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 You Missed me so much - The Wake up [ My Guy]

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You Missed me so much - The Wake up [ My Guy] Vide
MessageSujet: You Missed me so much - The Wake up [ My Guy]   You Missed me so much - The Wake up [ My Guy] EmptyMer 8 Avr - 14:11

    Un mois entier sans nouvelle de l'homme que j'aimais, un mois entier à m'imaginer trompée...veuve avant même d'être mariée, tout s'entrechoquait dans ma tête, affalée dans le canapé, en pyjama bleu avec des nounours - cadeau de mon zhomme - une glace à la main et un cuillère dans la bouche, je regardais un film à l'eau de rose - idéal quand on est triste on s'en doute bien - pleurant à chaude larmes à chaque " je t'aime " du couple phare du film? J'étais pathétique là à attendre de savoir si il allait débarquer et rompre. pourrais je le supporter ? Non. pas deux fois de suite ! Alex m'avait fait mal, on avait enfin recollé les morceaux, pourquoi fallait il faire de mon coeur un vrai puzzle ? Non je ne voulais pas ! J'enfouis la cuillère dans le pot de glace au chocolat et mis une énorme portion dans a bouche.

    Soudain me vint un sourire, quand je me mettais de la glace sur le bouche, ou tout autre aliment, il posais son doigt et le glissais dans sa bouche en me traitant de petit cochon, et d'habitude j'étais furax, là j'aurais tout donné pour l'entendre se moquer de moi à nouveau. Son rire, son sourire, ses mimiques...son corps, tout me manquait cruellement et tendait à me damner. quand une chose vous manque...tout parait cruellement fade. Je me stoppais, regardais ma cuillère puis la balançais sur le sol et allais retrouver mon lit pour y plonger la tête la première. J'en avais assez de m'imaginer tout et n'importe quoi.. Je pris mon téléphone et tentait une dernière tentative. J'appelais Ryan sur son téléphone, chose que j'avais pas fait aussi souvent que j'aurais du ces derniers temps.

    -
    Allo ?
    -
    Rachel ? Connais pas..
    -
    Il se trouve que vous avez entre vos mains le téléphone de mon petit ami.
    -
    Petit ami ? Tu sors avec Ryan ?
    -
    Oui...enfin.. vous êtes ?
    -
    Sa mère.. Il y a eu..
    Soudain paniquée :
    Quoi ?
    -
    Il est dans le coma..on lui a tiré dessus..
    -
    QUOI ? OU ?
    -
    Du came, l'hôpital de new York.
    -
    Du calme ? Je pense pas que vous dites là ! J'arrive de suite !

    Je me levais m'habillais à une vitesse jusque là inégalée, attrapais mes clés, celle de la bugatti, il fallait falloir aller vite, très vite. Ne plus perdre un moment. Mon coeur manquait de lâcher. MON Ryan..luttant entre la vie et la mort ? Et moi qui lui avait prêté de mauvais mobiles. J'avais soudain honte de moi même. J'avais échafaudé tant de choses...qui n'était pas justes pour lui. Devant ma voiture je m'engouffrais puis devant le tableau de bord, les mains posées sur le volant , je craquais. Mes larmes auraient pu recréer un océan tellement je pleurais. C'en était navrant... Je gardais mon sang froid, tentais de calmer mes palpitations.. Puis démarrais en trombe. On aurait dit une furie, je n'avais surement jamais autant poussé l'accélérateur, de peur de ne percuter une voiture et de finir ma vie aujourd'hui. Au moment où Ryan aurait besoin de moi. Je l'imaginais branché à toute sorte de machines pour chasser ensuite cette image qui me fit l'effet d'un choc. Il pouvait mourir..j'avais peur.

    Arrivée à l'hôpital je manquais d'envoyer dans le décor les gens devant moi et agressais limite le type du Hall d'accueil. Je lui demandais la chambre, il me l'indiqua. Je courrais presque manquant de m'étaler ou de renverser d'autres gens. Bien sur d'humeur exécrable je ne dis pas pardon à aucun moment. Une seule chose comptait : Ryan. Je trouvais enfin la porte pour m'arrêter devant.. Chose stupide, je n'allais pas restée plantée devant si ? Je poussais la porte et le vit. Là allongé sur un lit, aucun signe de réveil. J'en eus le souffle coupé et failli perdre connaissance. Je m'avançais, ignorant les tuyaux un peu partout et le bip entêtant de la machiner liée à lui. Il respirait..c'était déjà important. Je me mis sur le lit, tout en faisant extrêmement attention et m'allongeais à ss cotés pour prendre sa main dans la mienne et nouer mes doigts aux siens.Quelques heures plus tard...j'ignorais si je rêvais..mais on aurait dt que sa main bougeait ?

    -
    Ryan ?
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MessageSujet: Re: You Missed me so much - The Wake up [ My Guy]   You Missed me so much - The Wake up [ My Guy] EmptyMer 8 Avr - 15:07

Le coma. Qui pourrait dire ce que c'était vraiment ? Aucune personne ne s'en souvenait à son réveil. Dommage, diraient certains scientifiques. Mais qui savait si ce n'était pas mieux pour les gens ? Personne ne le savait. A part Ryan, à cet instant précis. Physiquement, à l'extérieur, il n'avait pas conscience de ce qui se passait, ou presque. Il savait qu'il était allongé, mais il serait curieux qu'il sache combien de tubes, de capteurs lui étaient reliés. Allongé dans ce lit du Central Hospital de New York, il faisait peur. Pourtant, il semblait simplement dormir, dans ses draps blancs, tranquillement, un rayon de soleil posé sur son visage par la fenêtre ouverte. L'air d'un ange. C'était comme ça que l'appelaient les infirmières entre elles. L'ange endormi. S'il l'avait su, ça l'aurait fait beaucoup rire. Avec le passé qu'il avait, jamais il n'aurait cru que des femmes disent un jour de lui qu'il était un ange. Mais il fallait dire qu'il était toujours aussi beau, même perdu quelque part entre la vie et la mort, et qu'il resplendissait, auréolé de lumière. L'effet de la propreté immaculée des draps. Et puis, il était arrivé ici avec un statut de héros. Il s'était placé entre sa mère et une balle, pour la recevoir lui-même à quelques centimètres à peine du coeur. Alors oui, on l'appelait l'ange. Si seulement il pouvait ne pas en devenir un. Pourtant, là où il était, là où il se sentait, lui, c'était comme s'il était entouré d'une masse douce et soyeuse, dans laquelle il faisait bon se reposer. Une immensité de douceur. Un peu comme si des anges avaient entouré leurs ailes autour de lui. Dans ce cocon de plumes, il se sentait bien. En paix. Son repos était des plus calmes. Il se sentait bien, vraiment. Il n'avait pas de notion du temps, il ne savait pas exactement où il était, mais il ne cherchait pas à le savoir non plus. Il restait simplement là, à flotter, calme, serein. Inconscient de son état. Il ne pouvait pas le savoir. Ce n'était pas comme si, dans le coma, on avait réellement la capacité de réfléchir, si ?

Cependant, cet état de bien être total commençait peut à peu à s'étioler. Comme si les anges desserraient petit à petit l'emprise de leurs ailes sur lui. Comme si la mort reculait. Étrange, pour tout dire, il ne se serait jamais vu au paradis, à moins qu'un acte totalement désintéressé ne permette de racheter un passé entier de débauche, avec péché de luxure et de gourmandise à la clef. Plutôt dans les flammes de l'enfer donc. Venaient-ils finalement le chercher pour que les êtres célestes s'éloignent de lui ? Il préférait la douceur de leurs ailes. Ses perceptions commençaient à lui revenir. Oh, c'était quelque chose de très, très flou bien sûr, comme immensément lointain, un écho, un rêve, un mirage, mais il lui semblait qu'il y avait brusquement autre chose que son cocon douillet et confortable. Il entendait vaguement des sons; comme des chuchotis très très lointains. Il lui aurait fallu tendre l'oreille pour pouvoir les saisir, en comprendre la teneur, mais il n'en avait pas la force, ni le courage. Ni l'intérêt. Finalement, à quoi bon essayer de les entendre ? N'était-il pas bien, ici, simplement, à rester là. Il n'avait pas de contraintes, il n'avait pas d'attache, rien du tout à faire. Pas à penser, pas à réfléchir, pas à prendre de décisions. Pas à se soucier du regard des autres. C'était tellement confortable, tellement agréable, s'il pouvait y rester encore et encore, pourquoi pas ? Il se reposait. Il en avait bien le droit ? Comme … des vacances sans date de rentrée. Ce que c'était bon... Alors il ne prêtait pas attention aux voix. Qu'elles parlent. Lui n'était pas là, il était ailleurs, loin bien plus loin, tellement loin … Au-delà de tout ça. Et ça lui allait. Un peu de solitude n'avait jamais fait de mal à personne. Et puis, il ne se sentait pas réellement seul? Il y avait les anges avec lui … Laissez-moi vos plumes, entourez-moi avec, et tout ira bien.

Seulement, cela ne semblait pas vraiment être la volonté des dites voix. Elles semblaient prendre de l'ampleur, de plus en plus, comme si elles essayaient de l'atteindre. Et les anges ne l'aidaient pas, au contraire, il semblait que l'étreinte douillette s'étiolait de plus en plus. Il aurait aimé les retenir, mais il n'y arrivait pas. Il ne pouvait pas les saisir. Il n'avait pas réellement de corps. Et sa volonté ne suffisait pas, ne suffisait plus. Les voix se rapprochaient de lui, petit à petit, comme quelqu'un qui avancerait pas à pas. Il y en avait beaucoup; enfin, quelques unes. Au début, il n'arrivait pas à les différencier, elles formaient une espèce de pelote inextricable. Et, petit à petit, elle se dénoua, laissant échapper des fils, qui prenaient tournure, consistance. Il y en avait quatre principales. Une voix, douce, mais tremblante, qui ne cessait de s'adresser à lui. Il n'en avait pas la certitude, mais il le sentait. Que cette voix essayait de lui dire quelque chose. Mais elle était trop floue, trop indistincte pour qu'il parvienne à saisir ce qu'elle disait. Il avait la sensation que c'était important. Mais il n'y arrivait pas. Il y en avait deux autres. Chaudes, douces elles aussi. Qui se mêlaient très souvent très joliment dans une harmonie impeccable. Elles chuchotaient à son oreille, s'enroulant autour de lui de façon assez étrange. Il ne savait pas trop ce qu'il en retournait. Et, pour finir, une plus rocailleuse. Qui avait quelque chose de profondément apaisant. Celle-là, il l'aimait bien lente, posée. Elle n'essayait pas trop de parvenir jusqu'à lui. Elle était juste là. Comme un repère. Aux voix s'agitaient des sons. Plutôt feutrés, comme si on marchait sur une moquette très épaisse et très confortable, qui couvrirait tous les bruits. Et un persistant. A intervalles réguliers. Mais lointain, si lointain … Ces bruits avaient probablement une signification. Mais il n'arrivait pas à savoir laquelle.

Aux bruits s'ajoutèrent, au fur et à mesure, des odeurs. Étrange. Quand il était emmitouflé dans son manteau de plumes, il ne sentait rien. A vrai dire, il ne savait même pas ce que pouvait bien signifier sentir. Mais là … Il y avait, dans tout, une arrière odeur étrange. Qui faisait pure, propre, mais qui n'était pas très agréable. Les odeurs agréables accompagnaient les voix. La première avait quelque chose d'apaisant, de reposant. Presque de musical. L'odeur le prenait et le berçait doucement. Quelque chose comme ça. Les deux autres étaient plus toniques. Un peu .. musquées, qui restaient longtemps. Comme stimulant le reste. Et la dernière était plus profonde, plus … boisée. Il avait l'impression d'être allongé sur un tapis de mousse, en pleine forêt, en écoutant les bruits alentour. Il y avait une odeur persistante de fleurs, également. Agréable, elle couvrait légèrement, très légèrement l'odeur principale. Les odeurs … le perturbèrent plus que les voix. Parce qu'elles, elles ne semblaient pas hors d'atteinte. Elles semblaient proches, toutes proches. Elles n'étaient pas si distantes, et elles provoquaient en lui des images, des sentiments. Il était perdu. Où étaient les anges ? Progressivement, ils l'abandonnaient. Les voix se faisaient de plus en plus proches. Il surprenait des bribes, mais n'arrivait pas à leur donner un sens, un sens réel, un sens concret. Il y avait juste des gens, pas très loin? Il ne savait pas où il était. Il ne savait pas ce qui se passait. Et n'était pas en état de répondre à ces questions. Les sons. De plus en plus présents. Et … de drôles de sensation. Quelque chose avait comme … effleuré son visage une fois. Il avait un visage … mais ça ne s'était pas reproduit. Jusqu'à maintenant.

C'était à un niveau plus bas. Une zone de chaleur, de douceur au niveau de sa main. Main ? Et puis, une sensation de chaleur, juste à côté de lui. De la douceur. Une sensation qu'il connaissait. Qui faisait comme l'appeler, sans bruit. Où avait-il vécu ça ? Que se passait-il ? La sensation de coton menaçait de disparaître. Elle s'étiolait, comme si le voile se déchirait doucement. Sa main. Il y avait … quelque chose à ce niveau-là. Qu'il connaissait. Et un parfum aussi. Différent de tous ceux qu'il avait déjà répertoriés avant. Et pourtant, il l'attirait tellement à lui. L'appelant, l'interpellant comme aucune des voix ne l'avait fait avant, aucune sensation. Pourquoi ? Que se passait-il ? Il sentait cette chaleur. Qui appelait à de la douceur. Qu'était-il en train de se passer ? Il ne savait pas pourquoi, mais il voulait comprendre. Ce que cette sensation avait de différent. Pourquoi d'un coup il voulait savoir. Peut-être était-ce juste que le départ des anges était définitif. Mais ça ne l'inquiétait pas comme avant. Il y eut un mouvement. Il le sentit, à la limite de sa perception. Qu'est-ce que … ? Et une voix. S'il avait pu frissonner, il 'aurait fait. Il connaissait cette voix. C'était le plus merveilleux son qu'il avait entendu depuis bien longtemps. Mais cette voix, cette voix semblait si lointaine … Allait-elle partir ? Non. Il ne le voulait pas. Il ne savait pas exactement pourquoi, mais il voulait qu'elle reste. Le cocon était sur le point de céder. Il ne voulait pas être seul. Il fallait qu'il trouve un moyen. Mais il ne savait pas comment, il ne savait pas quoi faire. Bouger ? Bouger quoi ? Il n'avait pas encore totalement conscience de son corps. Mais …

Doucement, sa main serra la zone de chaleur qui était accolée à la sienne.
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MessageSujet: Re: You Missed me so much - The Wake up [ My Guy]   You Missed me so much - The Wake up [ My Guy] EmptyMer 8 Avr - 23:36

    Je ne rêvais pas ? Sa main avait serré la mienne ? Étais je en plein délire ? Je repensais à ce que m'avait dit la mère de Ryan. On lui avait tiré dessus ! Qui avait pu faire ça, et surtout pourquoi l'avait il fait ? Je ne comprenais pas qui pourrait lui en vouloir à ce point.J'aimais mon homme, j'en étais à présent persuadée et la perte de celui ci me tuerait sans nul doute. Rien n'effacerait ma peine, ni le temps ni un lavage de cerveau. Je savais que j'étais condamnée à me languir de lui éternellement si cela avait put être plausible. Mais là une lueur d'espoir m'étreignis. Je me relevais et fixai son visage imperturbable, tel un ange... Il était si paisible, c'en était cruel de devoir le réveiller. Il ne devait pas souffrir comme ça. Il ne sentait rien. Je m'approchais et déposais un baiser. Son front était chaud, il avait toujours eut une chaleur corporelle supérieure à moi, bien que je n'étais pas de type glacée non plus. En fait j'étais même plutôt ardent en temps normal.

    Ces derniers temps je n'étais plus moi même, juste l'ombre de ce que 'avais été. Même jouer avec les hommes ne m'intéressait plus, tout ce qui importait était l'homme qui dormait - si on pouvait dire ça comme ça - là allongé sur un lit dans un endroit lugubre que je haïssais. Il n'y a pas si longtemps je craignais pour mon frère, c'était pire. Là je pouvais le perdre. Je m'approchais plus près pour sentir...humer son odeur qui m'avait tant manqué, puis je lui soufflais dans l'oreille "Je t'aime mon coeur , tu me manque..reviens moi ". Je savais que c'était inutile, que je ne le réveillerais pas ainsi, mais j'avais envie que d'où il était il le sache, qu'il sache que j'étais là. Je scellais ensuite mes lèvres aux sienne goutant avec délectation le gout de sa bouche. Pourquoi les déboires semblaient me suivre de près ces derniers temps ? Pourquoi étais je si..poursuivie par la malchance.

    Je sentis sa main me serrer un peu plus fort. Je la serrais à mon tour pour lui dire que j'avais senti. Je rêvais qu'il entrouvre les yeux, ne serait ce qu'une micro seconde. Qu'il me rassurer, mais il n'en fit rien. Comme le pale visage de la mort il restait figé comme une statue de marbre. Je sentis mes yeux perler à nouveau, couler le long de mes joues et atterrirent sur sa main. Il ne saurait même pas que j'étais en proie au désespoir. Il n'était pas là pour me réconforter, pour me dire ce que je voulais entendre. Je l'aimais plus que tout. A vrai dire j'ignorais si il ressentait la même chose pour moi. J'en doutais fortement. Encore un Alex de plus.. J'allais être stupide quand il s'étonnerait de me voir ici. Qu'il me dirait que je me faisais des idées grotesques. Moi qui m'imaginais déjà en blanc.

    Mon frère aurait dit assez facilement que mes rêves de princesse n'était pas parti en grandissant. Non il savait qu'au fond de moi le beau cheval blanc et le prince charmant dessus j'y avais cru et j' croyais encore. Petite il me racontait squ'un jour je trouverais le mien Alors pourquoi n'étais je pas persuadé qu'il s'agissait du seul homme pour qui je donnerais ma vie sans hésiter, sans fléchir. La mort ne serait rien comparé à vivre sans celui qui me donne chaque joue envie d'ouvrir les yeux le matin, qui fait que mon coeur continue sa courses chaque jour tambour battant, qui fait de ma vie un rêve éveillé. Et oui il arrive aux meilleurs de penser à sa vie en rose. Pourtant rien n'avait été rose.. Rien non... Mes parents se fichaient royalement de moi... Ils n'avaient du me voir que comme un fardeau un obstacle sur leu route, qu'on contourne et qu'on oublie sans scrupules. pourquoi refusais je de grandir et de voir l'évidence... Peut être parce qu'une infime partie de moi priait pour que Ryan soit le bon, celui qui m'emmènerait à l'autel, celui dont je prendras le nom, le père de mes enfants !

    Ryan reviens moi je t'en supplie dis je dans un souffle prenant à nouveau sa main.
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MessageSujet: Re: You Missed me so much - The Wake up [ My Guy]   You Missed me so much - The Wake up [ My Guy] EmptyDim 12 Avr - 19:13

Cette chaleur … ce parfum … Il voulait y toucher, y goûter. Il connaissait, il en était persuadé. Il en voulait encore. Il voulait qu'elle ne s'éloigne pas, surtout pas, il ne savait pas pourquoi, il savait juste que c'était important. Reste, s'il te plaît. Les anges avaient trouvé autre enveloppe et autre parfum, même si c'était moins rassurant que l'étreinte sacrée des plumes, cela lui semblait également être plus attrayant. Il voulait pouvoir retenir cette présence, il voulait la tenir contre lui. Peu importait comment, peu importait pourquoi, il le voulait juste. La retenir, oui, mais comment ? Déjà, la chaleur s'éloignait. Il avait brusquement froid, très froid. Allez, il fallait qu'il fasse un effort. Il ne fallait surtout pas qu'il la perde. Allez, fais un effort. Qui était-ce ? Pourquoi cet effet, pourquoi cette brusque envie de tout envoyer valser (en plus du fait qu'il se réveillait enfin progressivement) ? Il fallait qu'il retrouve, qu'il reconnecte, qu'il essaye, au moins, allez, il était sûr que ce n'était pas si compliqué s'il le voulait réellement, il pouvait faire exploser cette bulle et retrouver cette présence, cette personne, mais qui était-ce ? Cela le rendait fou, il avait perdu le repos total dans lequel il s'était enfermé pendant près d'un mois maintenant. Il en voulait plus se reposer, il voulait se réveiller il voulait voir ce qu'il y avait en-dehors de cette sphère de protection. Il fallait qu'il y aille franchement, qu'il se remette à fonctionner normalement. Oui, il était maintenant conscient qu'il y avait un problème, que ce n'était pas normal, qu'il lui fallait se bouger s'il voulait y arriver, allez, ce n'était pas si compliqué, si ? Il en était capable, il en était persuadé. Il lui fallait simplement trouver quelque chose pour revenir. De l'aide, un appui …

De la chaleur sur son front. Il connaissait, il le savait, cette sensation, si agréable. Il allait s'en servir, il le pouvait. Il sentait sa peau le picoter. Il avait conscience de son visage comme il ne l'avait jamais eu. Il adorait qu'on l'embrasse sur le front. On l'avait embrassé. C'était comme si de la chaleur se répandait peu à peu dans son corps. Mais lentement, très lentement comme un long fourmillement. Il ne voulait pas attendre, ce serait peut-être trop tard, il était déjà peut-être trop tard, il s'affolait. Il fallait qu'il s'accroche, qu'il essaye, allez, encore un petit effort, un tout petit effort …


"Je t'aime mon coeur , tu me manque..reviens moi "

Cette voix... Il la connaissait …



---

« Encore toi, Smith ?
-Il faut croire.
-Pas assez de filles dans la salle ?
-Il n'y en a qu'une qui me fait envie ce soir.
-Ce soir ou … ?
-Ssssh … Embrasse-moi... »

---




Et elle l'avait fait. Et elle le fit à nouveau. Cette fois, il n'eut pas besoin de se forcer, de batailler pour retrouver le goût de ses lèvres. Pour se rendre compte de ce qui se passait exactement. Il chercha à lui répondre, mais ça lui était difficile. Elle ne le sentit sans doute pas, mais lui commença, il essaya de retenir ses lèvres, de se les approprier à nouveau. Sans succès. Non, ses lèvres. Il les voulait encore. Comme ce soir-là. Ce soir où il n'avait pas pu quitter sa silhouette si provocante des yeux. Ce soir où leur nuit était passée en boucle dans sa tête. Ce soir où sa vie avait changé, transformant le Womanizer qu'il était en un mec qui ne pouvait plus en regarder qu'une, qui ne pouvait plus en embrasser qu'une, qui ne pouvait penser qu'à une seule fille sur terre, et qui s'en contentait. Elle rassasiait sa soif de baisers comme elle apaisait son corps de ses mains, elle seule avait le secret pour combler à la fois son corps et son âme. Il savait pertinemment qui elle était, et pourquoi elle était là, et pourquoi surtout il avait une telle envie que tout soit fini. Il voulait la prendre dans ses bras, parce qu'il se rendait compte du point auquel elle avait pu lui manquer alors qu'il était enveloppé dans son cocon. Pourquoi ne l'avait-il pas sentie avant ? Pourquoi n'avait-il pas connu ce désir bien avant ? Peut-être aurait-il était debout plus tôt, bien plus tôt. Il fallait qu'il se réveille, maintenant, qu'il la serre contre lui, qu'il …
Ryan reviens moi je t'en supplie.

… qu'il revienne. C'était ce qu'il faisait, en ce moment même. Ses paupières se soulevèrent à moitié, dans un effort inconsidéré, s'entrouvrant juste assez pour que, de façon floue, il puisse voir le visage qu'il avait sans doute inconsciemment attendu, celui qu'il chérissait à un point inimaginable, celui qui l'avait fait revenir. Et le coin de ses lèvres esquissa une ébauche de sourire, alors que, d'une voix rauque, il murmura:


Je suis là … Rachel ...
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MessageSujet: Re: You Missed me so much - The Wake up [ My Guy]   You Missed me so much - The Wake up [ My Guy] EmptyLun 13 Avr - 23:22

    Loin de m'y attendre je vis tout à coup des paupières , bouger, j'étais en plein délire ! Il bougeait ? Était ce mon imagination débordante - dieu savait qu'elle était fournie - ou ses paupières allaient s'ouvrir. Je m'accrochais à ce petit espoir. L'homme que j'aimais se réveillais, oui il sortait de ce coma qui l'arrachait à moi. Je pris sa main plus fermement, celle ci toujours au même endroit et la serrait fort. Je voulais qu'il sache que j'étais là, que je le serais toujours. Je priais pour qu'il soit conscient de m présence, qu'il n'ait pas de séquelles, et si il m'avait oublié ? Cette idée m'arracha une grimace de dégout, de frayeur. Non il ne pouvait pas, ce serait invivable. Je me mis contre lui lui susurrant des mots dans l'oreille, tentative désespérées pour le réveiller totalement. " je t'aime mon coeur, je suis là" ou encore " allez tu y es presque ". Les yeux s'ouvrirent, mon coeur manqua de lâcher. Il ne dit que ces mots là, faiblement esquissant un sourire du coin des lèvres que je reconnaitrais entre milles : Je suis là … Rachel ...

    Je suis là mon coeur moi aussi tout près de toi...dis je renforçant cette idée par une étreinte et un baiser posé sur ses lèvres douces et chaudes. J'aurais voulu prolonger le baiser si je n'avais pas eu peur de l'étouffer. Mes yeux exprimait la tristesse mais aiss i la joie de le revoir , de son réveil. L'attente avait été longue, insoutenable, j'avais cru mourir, mais il était là, il me souriait, mon Ryan était avec moi et plus rie ne comptait. un éboulement aurait pu avoir lieu, un tremblement de terre, un ouragan, sa main était dans la mienne pourquoi se soucier du reste ? J'attendais d'autres manifestations, un signe qu'il allait bien - si tenté que le mot fusse approprié - qu'il m'entendait... J'étais tremblante, je venait e m'en rendre compte, il devait croire être assi sur fauteuil vibrant à ce rythme là , consciente de ma perte de calme, je tentais de me calmer.

    Comment tu va ? Comment tu te sens ? Tu as mal ? Que s'est il passé ?
    Comprenant qu'il n'était peut être pas en état d'être assailli par autant de question en même temps, je rompis mon flot de parole ininterrompues. Et je me calmais. Désolée mon coeur...je..j'ai fait n'importe quoi là ! Tu as besoin de calme..et moi je t'assaillis de questions. Je suis stupide quand je m'y met... Prend ton temps bébé...je compte pas m'en aller !

    Je me remis en position allongée et blottie contre lui je me rassurais. Mon bébé était en vie, il état contre moi, j'étais heureuse. Pas de séquelles directes, il n'était pas au mieux de sa forme, pas grave jouer les infirmières serait mon rôle, pas de soucis là dessus, prendre soin de l'homme que j'aimais était mon but premier de toute façon. Je me concentrais sur sa guérison prochaine, pas sur ses blessures. Je n'avais même pas eut l'audace de toucher autre chose que sa main ou sa bouche de peur de lui faire mal. Tout était en partie rentrée dans l'ordre. J'étais rassurée de le savoir en vie et fidèle, même si le savoir avec des infirmières ne me plaisait pas du tout...
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MessageSujet: Re: You Missed me so much - The Wake up [ My Guy]   You Missed me so much - The Wake up [ My Guy] EmptyLun 20 Avr - 0:15

Il sourit. Elle était tellement belle ... encore plus que dans ses souvenirs. Il paraissait tarte ? Il venait de pioncer pendant un mois, il était encore sous l’emprise de son cocon douillet, alors il avait un peu le droit d’être tarte s’il voulait, vous ne pensez pas ? Et personne ne pouvait nier que Rachel était une fille magnifique. La plupart des garçons vous auraient simplement dit: «elle est super bonne», mais Ryan n’était pas comme ça. Non, pardon, rectification. Il était comme ça. Avant. Et encore maintenant. Mais il disait ça des autres filles. Pas de sa Rachel. Cela lui faisait tellement de bien de la voir. Elle lui avait manqué. Même s’il n’avait pas eu conscience pendant son coma de qui il était, de où, et du temps qui passait, maintenant, il s’en rendait compte. Qu’il y avait ce qui lui semblait une éternité qu’il ne l’avait pas prise dans ses bras. Qu’il ne l’avait pas serrée contre lui pour respirer juste son parfum et rester là, à ne rien faire, juste heureux qu’elle soit avec elle. Certaines ex de Ryan riraient si elles avaient connaissance de ses pensées. Les pétasses par excellence diraient qu’il devenait mou. Mais les autres ... les autres maudiraient Rachel. Elles diraient toutes sortes d’horreur sur elle, parce qu’elles seraient jalouses. Parce que là était la vérité: Ryan n’avait jamais ressenti avant ce qu’il ressentait pour Rachel. Il le savait, maintenant, de façon sûre. Oh, il s’en doutait «avant» aussi. Rien que quand il avait entamé une relation sérieuse avec elle. Des relations réellement stables, il n’en avait pas vraiment eu. Pour lui, l’important était le sexe. Et de jouer. Il avait joué, une nuit, avec elle. Une soirée. C’était l’ex d’un de ses meilleurs amis. Il n’en avait pas vraiment eu l’intention, il en avait juste eu envie. Et elle aussi. Mais après cette nuit, tout avait changé. Il n’était plus arrivé à regarder les autres comme avant. Elle l’obsédait, le rendait dingue. Il s’était dit que c’était peut-être juste parce qu’il fallait bien le dire, cette nuit avait été l’une des meilleures qu’il ait jamais passées. Mais non, il l’avait compris au bout de la deuxième nuit. C’était différent. Alors, oui, effectivement, ça pouvait sembler tarte. Mais quand on savait que cette fille était la seule qui avait jamais compté pour lui, et qu’il était passé à deux doigts de la mort, et bien on pouvait quand même lui accorder le droit d’être un peu tarte. Un minimum vital.

Il lui souriait. Faiblement, pas de son sourire habituel de beau gosse, genre Colgate qui éblouit et qui fait se retourner et avoir une attaque à toutes les filles dans un rayon d’un kilomètre. Il ne pouvait pas vraiment produire cet effet pour l’instant. Quoique, ce tableau avait de quoi en faire tomber plus d’une. mais qu’est-ce qu’il s’en foutait ... la seule qui importait était là. Il aurait voulu lui dire, à quel point il était heureux de la voir. Mais il ne le fit pas. déjà, parce que parler était encore un effort en soi, pour lui, vu son état de fatigue. Et ensuite ... parce que malgré tout, il restait lui. Il avait beau être faible, être fatigué, être perturbé, être très heureux de la revoir, il y avait des choses qu’il ne savait pas dire, dans sa tête qu’il ne pouvait pas dire, même. Malheureusement ? Sans doute. mais à vrai dire, c’était comme ça, et pas autrement. C’était vrai qu’elle lui avait manqué, mais il ne lui dirait sans doute pas. C’était comme ça, c’était le jeu. Il reprenait quand même assez rapidement ses esprits et ses marques. Non, ce n’était pas un connard. Juste un mec qui ne dit pas ses sentiments, il y a une différence assez incroyable, non ? Le connard n’a pas de sentiments. Lui, si. Il ne le criait simplement pas sur tous les toits. Il se contentait d’être simplement heureux. Sans se laisser totalement aller, toutefois. Après tout, il n’était qu’un homme ...

Il savoura le contact de ses lèvres sur les siennes, essayant de les retenir, mais il s’aperçut rapidement que ce n’était malheureusement pas encore dans ses cordes. Même lever la main pour la maintenir contre lui était un effort en soi, il fallait quand même le faire ! Cette position de faiblesse l’agaçait assez, pour tout dire. Il était resté trop longtemps dans ce lit ... Il fallait qu’il se bouge. Il avait des études, une petite amie, une vie ... Il voulait la reprendre sans attendre. Toujours sur le 180, telle était sa vie. Alors bon, il voulait se bouger, rapidement. Et le fait que son corps lui témoigne que ce ne serait sans doute pas possible avant un long moment l’énervait. Il ne tremblait pas ... non, en fait, c’était Rachel qui tremblait. Doucement, avec des gestes très lents, il passa ses bras autour d’elle et l’attira contre lui, comme pour essayer d’arrêter ses frissons. Il déposa un baiser dans ses cheveux, fermant les yeux. Sa voix était toujours aussi rauque:


Calme-toi princesse ... Tout va bien maintenant ...

Et il le pensait. Elle était là. Il était réveillé, tout allait bien. Il attendit un peu avant de reprendre la parole. Savourant le silence, et la présence de sa copine, sa chaleur, ses formes épousant les siennes avant de reprendre la parole (ça lui avait aussi permis de se reposer un peu):

Je vais bien ... J’ai pas mal, je suis juste ... fatigué.

Il rouvrit les yeux, analysant rapidement toutes les machines auxquelles il était branché. Il avait été dans le coma. Il n’y avait pas vraiment à se poser cent cinquante mille questions.

Dis ... ça fait combien de temps ... ?

Il n’y avait pas de calendrier à proximité, il ne pouvait donc pas se faire une idée. Quant à ce qui s’était passé ...

En fait ... j’ai reçu un coup de fil de ...

Merde. Sa mère. Son coeur s’arrêta momentanément de battre. Le cardiogramme en fut témoin. Sa mère. Il se rappelait. La balle. Et plus rien. Alors il avait laissé sa mère seule avec les deux autres. Merde. Que s’était-il passé ?! Il s’agita soudain:

Rachel ! Où est ma mère ?! Est-ce qu’elle va bien ?!
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MessageSujet: Re: You Missed me so much - The Wake up [ My Guy]   You Missed me so much - The Wake up [ My Guy] EmptyLun 20 Avr - 15:58

    Me calmer ? mn homme avait failli mourir et je ne savais même pas pourquoi. il était ce que j'avais de plus cher après mon frère je n'allais pas faire comme si ça ne m'atteignais pas, j'étais bien trop attachée à lui pour ça. Il avait l'air serein pour le moment savourant de m'avoir contre lui. il m'avait enlacée avec du mal, je me sentais mieux. A priori à son sens il se sentais juste fatigué, mais moi je me doutais que si il bougeai réellement il sentirait la douleur..et là moi aussi. Il avait un soucis avec ceux que j'aimais quand il souffrirait je ressentis la même chose, comme si je me étais à leur place. comme si inconsciemment je m'en voulais d'aller bien et pas eux. Il regarda autour de lui les machines auxquelles il avait été relié et me demanda depuis combien de temps avait i été...inconscient.

    Un mois mon coeur...

    Il commença à m'expliquer qu'il avait reçu un coup de fil et s'arrêta pour s'agiter tout à coup en demandant où était sa mère. Si il s'inquiétait c'est qu'il s'était passé quelque chose de grave et que sa mère avait été impliquée. Je connaissais des bribes sur elle, en fait quasiment rien du tout. J'avais peur de découvrir ce qui avait bien pu se passer, ce qu'il avait couru comme danger. Pourquoi les parents sont toujours la première cause de nos problèmes ? Je tentais de garder mon calme pour le calmer, si il bougeait trop ce ne serait pas bon. Pas bon du tout vu son état.

    Oui elle va très bien elle a juste eut très peur pour toi. Peut être autant que moi j'ai eu peur quand je l'ai eu au téléphone j'ai cru que mon coeur s'arrêtait de battre. Tu peux t'arranger pour rester encore en vie tant que je voudras de toi
    ? dis je en souriant pour détendre l'atmosphère.

    Je tentais de le faire revenir en position initiale mas vu les grimaces je compris assez vite que le mal tait déjà fait. Et que contrairement à ce que je pensais son état était lus grave. après tout on ne sombre pas dans le coma pour des blessures mineures...

    Bébé....que ... calme toi...je suis pas sure que ce soit bon..il faudrait peut être appeler une infirmière qu'on sache ce que tu as... Tu es blanc comme un cachet d'aspirine ... En plus tu as de la chance tu vas avoir ton infirmière attirée !

    Nous fumes interrompu par l'infirmière qui nos rejoignit pour ausculter Ryan. profitant de cette intervention je sortais prendre une verre d'eau. lorsque je revins elle avait sans doute fini et s'apprêtait le laver ? il ne pouvait pas le faire seule ? Quel genre de blessure pouvait il avoir pour qu'il soit incapable de se laver seul ? Je regardais sans dire quoi que ce soit er demandais ce qu'il avait. Le coup porté avait atteint une région proche du coeur, je tressaillis et manquait de perdre mon contrôle, en fait je pensais m'être rattrapé à temps mais ce fut trop fort pour moi, je sombrais. J'étais plutôt sensible et je venais de m'étaler au sol inconsciente.
    !
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MessageSujet: Re: You Missed me so much - The Wake up [ My Guy]   You Missed me so much - The Wake up [ My Guy] EmptyVen 8 Mai - 18:56

Et à son réveil, la jolie princesse voit son vaillant prince charmant blessé qui a déserté son lit et l'a installée à sa place, veillant sur elle, un doux sourire aux lèvres et un regard tendre à fendre les pierres. Ils forment l'image du couple parfait par excellence, ils sont heureux. Il y a des fleurs partout. Plus personne n'existe, à part eux deux. Remise, elle l'emmène dans la maison familiale, où elle l'installe près de la piscine et est aux petits soins pour lui, vraie petite femme au foyer, veillant à ce qu'il se ménage tout en profitant au maximum de son héros revenu de guerre. Et lui est aux anges, n'ayant d'yeux que pour son infirmière, plus efficace que n'importe lequel des médicaments que les docteurs lui font prendre. Comment son coeur pourrait-il lui faire mal alors qu'il est tout ce qu'il y a de plus comblé ? Les jours passent, il reprend des forces, tout comme leur amour, qui brûle, incandescent, de sentiment et de désir mêlés. Et finalement, ils retournent à l'université. Il est accueilli en héros, et ils forment le couple le plus parfait qu'on ait jamais vu. Leurs ex en verdissent de jalousie, mais que peuvent-ils faire face à la perfection d'une relation à la limite du divin ? Rien, à part regarder. Rien ne vient trouver leur bonheur, et déjà, ils font des projets d'avenir. Un mariage en vue. des enfants, une belle maison. Et ...

Et il serait peut-être temps de redescendre sur terre. Non mais franchement ! On en vous a jamais dit que l'abus de Disney est dangereux pour la santé mentale ? Reposez tout de suite cette édition de Blanche Neige et la Belle au Bois Dormant. N'importe quoi, franchement. Surtout que là, si vous suivez le peu de logique qu'il peut y avoir dans ces tissus d'inepties, c'est le prince qui est endormi. Oui, vous avez bien entendu, le prince. Ryan ne s'est pas réveillé. Oh que non. Et Rachel ignore tout de son état. Elle fricote avec son ex, en ce moment même, d'ailleurs. Vous voyez à quel point la réalité est éloignée de la fiction ? Il faut vraiment arrêter de rêver. Ces conneries de "heureux pour toujours", c'est simple, ça n'existe pas. La réalité n'a rien de poétique ou de chevaleresque. La réalité, c'est un pauvre type, étendu dans un lit, relié à diverses machines qui font le point sur son état à chaque secondes. C'est du sang qui a du mal à circuler pour l'instant à cause des réparations qu'ont du subir ses artères. Il est possible qu'il ne retrouve pas sa forme d'avant. Il est possible qu'il ne puisse plus jamais rejouer au basket. mais il aurait pu rester paralysé. Donc, quelque part, il a de la chance. De la chance ... de la chance, celui qui git sur ce lit ? Pas vraiment. Regardez le. Il est seul. Pas de carte. Personne ne l'attend. Une seule personne au monde sait où il est. Toutes les autres l'ignorent, et n'ont pas cherché à savoir. Alors ...

Alors remballez ces saletés de livres de contes. Il n'y a rien de plus déprimant et de plus abêtissant. Cela n'arrive pas, et n'arrivera pas. Des anges ... la seule chose qu'il voit, c'est ce rêve. Oui, il rêve. Il est proche du réveil. Ses poumons le brûlent. Il respire un peu plus fort. Son sang commence à circuler un peu plus fort dans ses veines. Et ce qui va l'accueillir, au réveil, est une douleur fulgurante dans la poitrine. Pas le sourire d'une fille qui dit l'aimer et avoir eu peur. Juste de la souffrance. Là où il s'est pris la balle. Au coeur. Au sens propre, ou au figuré. Car il sera seul.

Un battement de paupières.
Ses yeux s'ouvrent.

Enfin ...




[The End]


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